L’adoration m’a sauvé

Le premier jour était simple et facile, puis j’avais des appréhensions, mon travail m’inquiétait, et ce que j’avais fait… j’étais pris par diverses tentations, désolations. Je me suis dit que plus jamais je ne ferais des retraites pendant le temps scolaire. Je vise maintenant les vacances d’été, mon esprit serait alors plus en repos. Je ne parvenais même plus à prier. Et un temps d’adoration du Saint Sacrement nous a été proposé. Cela m’a sauvé ! Malgré ce temps d’adoration, où tout se mettait en place, je garde de cette retraite un petit goût amer… tout s’est peut-être déroulé de la sorte que l’adoration me ramène, au milieu de tout cela à l’essentiel, quelle que puissent être nos occupations au cours de l’année. En fait, il faut le reconnaitre, il n’y a plus de mots pour dire ce qu’on peut y vivre. Marc, étudiant, 5 retraites.

Tout ça c’est mécanique

Pour moi faire les Exercices de St Ignace demeure un moyen puissant, facile et efficace, carrément au sens « mécanique » du terme. En mathématique on parle d’unité de travail et d’unité de temps. C’est comme si on parvenait à mettre en 1 heure le travail d’un jour, nous avons un résultat 24 fois plus puissant… Il y a de cela dans les retraites de St Ignace. « Exercices » est vraiment le mot adapté à ce qu’on vit durant cette semaine. J’ai un collègue docteur ès lettres, qui vient faire la retraite, 5 jours d’Exercices de St Ignace et il est converti ! Ca semble incroyable, mais les résultats sont là. Effectivement on peut affirmer sans crainte de se tromper qu’il y a là un moyen puissant. Il n’y a pas besoin de grandes connaissances théologiques pour se lancer dans une retraite. Les explications des Pères sont claires, puis on entre dans les évangiles, c’est facile. Cinq jours c’est rapide ! Cinq jours c’est efficace ! Oui cette méthode atteint atteint son but. Bien sûr elle réclame notre collaboration, mais sous la forme principale de la persévérance. Il y a 50 ans, il existait beaucoup moins de retraites, maintenant il y en a pour tous les goûts, fondamentales, charismatiques…  Il est vrai que pour venir ici il y a une contrainte supplémentaire, il faut affronter la pression de l’entourage qui ne pousse pas du côté CPCR…Bien souvent parce qu’ils ne connaissent pas. Ah, s’ils essayaient. Pour moi, au bout de 50 retraites j’ose espérer qu’on voit davantage Dieu en toute choses. J’aime cet hymne « Ô Toi l’au-delà de tout… Tu es présent en toutes choses, mais Tu n’en es aucune… » Merci aux Pères de continuer en ces temps difficiles, car on retire énormément de bienfaits de toute la famille C.P.C.R. Ici tout est organisé pour le bon déroulement des retraites, tout ! Jean Gérard, ingénieur, 50 retraites.